Sombre avenir

Ce matin il se réveilla il était auprès de sa douce, elle dormait encore. Il sortit du lit en douceur puis la regarda elle avait la lueur du soleil levant sur le visage, elle était magnifique. Il alla à la fenêtre et regarda le kiosque et vit un bosquet de roses et un bosquet d'azalées tout deux humidifiés par la rosé matinale. Il s'habilla sans bruit et sortit dans le kiosque pour cueillir un bouquet de roses et d'azalées. Il alla s'assoir là où ils s'étaient déclaré leur amour et ce lieu était toujours aussi magique mais aujourd'hui il lui évoquait de la nostalgie et un peu de tristesse. Il se mit à écrire une lettre avec soin s'arrêtant de temps en temps pour choisir les mots juste ou pour se rappeler les bons souvenirs passés avec ses amis.
Au bout de 5minutes, il eut fini. Il parcourut le chemin en sens inverse les souvenirs défilant devant ses yeux. Il rentra dans le château, huma les fleurs qui lui rappelèrent l'odeur de sa chère et tendre, prit une enveloppe, plia sa lettre, la mit dedans, cella la lettre avec son sceau, puis écrivit sur le devant d'une écriture légèrement tremblante:

Lirlelie je t'aime plus que tout...

Il déposa l'enveloppe au milieu des fleures qu'elle aimait. Il rentra dans la chambre discrètement il ne voulait pas la réveiller elle était si belle dans son auréole de cheveux blancs. Il se baissa, l'embrassa, lui passa la main sur la joue puis dans les cheveux, l'embrassa de nouveau puis posa le bouquet de fleurs sur son oreiller. Il sortit de la chambre une larme roulant sur la joue. Il descendit jusqu'à la sortie du coté du kiosque repassa sous leurs fenêtres en se retournant pour voir si celle qu'il aimait c'était réveillé car si elle l'était il aurait peut être renoncer à faire ce qu'il devait faire. Voyant qu'elle n'était pas à là fenêtre il partit vers nedmor la tristesse dans l'âme espérant qu'il reverrait sa dame et son foyer.

Sur la lettre était écrit:
Pour toi ma douce celle que j'aime tant.
Je me dois de te dire la vérité donc je te la dirais.
Avant de te rencontrer, j'étais sans un vrai domicile je n'avais personne pour m'aider à me construire, la seule personne qui aurait pus avait été assassiné traitement et j'en ai eu le cœur brisé. J'avais perdu mes compagnons un à un et je perdais celle qui m'avait guidé et que je devais aimer dans le fond de mon âme. Désespéré, je me suis mis à fréquenter toute sorte de personne et pas seulement des gentilles, je jouais le suicidaire mais la mort me rejetait à chaque fois. Voyant que la mort ne voulait pas encore de moi je me suis dis que je devais me reconstruire mais mes compagnons d'armes avaient tous désertés pendant mon court exile pour réfléchir à moi même et à ma condition, donc je ne pus que tenter de trouver un autre havre de paix. Et cette guilde très accueillante sous ses abords discrets m'ouvrit ses portes. Cela faisait plusieurs semaines que je m'entrainais toujours plus persévérant au sein de cette guilde, mais je dus partir pendant un certain temps. Quand je suis revenu t'étais là, splendide mais tu embrassais Zkladj, j'en ai été un peu perturbé mais pas plus que ça je te connaissais pas et tu ne connaissais pas non plus. Après tu t'es enfui je t'ai rattrapé je ne savais pas vraiment pourquoi mais peut être que c'était pour ça que la mort m'avait rejeté je me devais de t'aider. Une autre fois tu t'es mis à pleuré, et j'étais là comme par hasard puis on s'est déclaré notre amour... Tout sa tu le connais déjà je te racontes donc ce que tu ne sais pas. N'ayant pas de but j'avais décidé de devenir un "chien" à la botte de kaldrass comme ça j'avais une nouvelle voie de tracé devant moi.
J'avais des accords et je devais les finir aujourd'hui, donc ce soir ou je serais présent à tes côtés ou je serais mort. Je vais chez Gonk si je ne reviens pas Shiver pourra peut être retrouvé mon corps là bas.

A ma tendre Lirlelie qui restera à jamais dans mon coeur.
Hippo qui espère que c'est réciproque.

Ps: Préviens les autres si tu le désires...

Le soleil se levait, Lirlelie dormait toujours, d’ordinaire elle aurait été réveillée depuis longtemps, bien avant l’aurore. Elle s’éveilla, l’odeur des fleurs qu’elle aimait tant envahissant son esprit. Elle se releva brusquement, où était-elle ? Que faisait-elle dans ce lit ? Puis les souvenirs lui revinrent peu à peu, où était hippo ? Il semblait être déjà parti, mais où ? La guerrière se leva et remarqua alors la lettre posée sur les fleurs.

Elle s’en empara, les larmes lui venant aux yeux, un mauvais pressentiment l’envahissait. Les mains tremblantes, elle l’ouvrit, elle parcourut les lignes, écarquillant les yeux. Elle ne croyait pas ce qu’elle lisait, pourtant c’était bien l’écriture de son âme sœur.

Après avoir relu trois fois, peut être plus la lettre, Lirlelie réagit enfin, cette fois elle ne le perdrait pas, elle se battrait. Les larmes lui montèrent aux yeux, en quelques instants, la jeune elfe éclata en sanglots. Elle secoua néanmoins la tête, se reprenant, pourvu qu’elle n’ai réveillé personne.

‘Pas toi hippo, pas toi … pas toi …’

La guerrière se releva, attrapant ses armes, elle sortit en courrant de la chambre, si seulement elle s’était réveillée plus tôt …

Elle sortit enfin de ce dédale de couloir qu’était la forteresse, pour la première fois il lui avait paru tellement long. Ses pleurs revinrent, comment les éviter, elle savait qu’elle perdrait peut être hippo. Elle ne pouvait le supporter, s’il mourrait elle mourrait aussi, de chagrin et d’amour.

Après un temps qui lui parut interminable, elle sortit enfin de Fuisserage, puis arriva à Merulik, où se situait Gonk ? Il lui semblait que c’était vers les royalistes mais inexorablement Lirlelie savait qu’elle ne pourrait l’y rejoindre.

Lorsqu’elle arriva enfin devant les frontières de Gonk, le soleil était déjà au zénith, comment avait-elle pu mettre autant temps de temps ? Il semblait qu’il passait deux fois plus vite, et cela rendait Lirlelie malade de désespoir et de chagrin. Elle avait l’étrange impression de revivre la même chose qu’il y a plusieurs années auparavant. Hippo lui aussi s’en allait, partant trop loin d’elle pour qu’elle ne le rattrape, quoi qu’elle fasse, il était trop tard, il avait déjà franchi ces frontières qu’elle ne pourrait passer.

Elle essaya pourtant de passer mais se heurta à un mur, ou peut être était-ce un garde. La guerrière se mit à pleurer de plus belle. De l’extérieur le spectacle devait être pitoyable, mais peut importait ce que pensait les autres, hippo était peut être déjà mort, comment le saurait-elle ? Elle attendrait toute la journée s’il le fallait, toute sa vie pour le revoir ne serai-ce qu’une dernière fois.
Lirlelie remarqua qu’elle avait toujours sa lettre dans sa main, elle la sera contre elle s’adressant à elle-même et peut être à hippo, s’il l’entendait.

- Hippo … je t’aime … je ne fait que ça, jamais je ne pourrai m’arrêter de t’aimer … jamais je ne supporterai de te perdre, pas toi … je ne pourrais pas le surmonter plus maintenant … ne m’abandonne pas … sans toi je ne suis plus rien …

Lirlelie tomba à genoux, se repliant sur elle-même, se noyant dans son chagrin, le reste de ses paroles restèrent inaudibles à jamais. Elle l’attendrait jusqu’à ce qu’il revienne, elle ne pouvait envisager qu’il ne revienne pas, qu’il meurt. Il était toute sa vie désormais, et elle ne pouvait se passer de lui.

Il arriva au vallon far, midi était passé depuis peu de temps, il avait marché vite, il voulait vite accomplir sa mission et rentrer aussitôt. C'est endroit ne lui inspirait pas confiance, il voulait retrouver sa douce. Il s'inquiétait pour elle aussi, il avait peur qu'elle ait un problème ou que s'il revienne pas elle fasse une connerie... Un bruit le fit sortir de ses pensés un bruit de pas dans des feuilles mortes, il sortit délicatement sa baguette puis se tourna en direction du bosquet tout les sens en alertes, il projeta son esprit dans la direction du bruit.

-"Te voila enfin, je te cherchais..."
-"Moi...aussi,...je...devais...récupérer...mon...dû...",lui dit une voix inhumaine."Je veux un corps!!!!!!!!

Le monstre lui fondit dessus, mais il l'esquiva de peu.
-"La mort m'a rejeté jusque là mais maintenant que j'ai une raison pour me battre tu me prendras pas ma vie!, il envoya plusieurs salves d'énergies mortelles pour un être humain mais son adversaire n'en était pas un et il le savait bien.
Au bout de plusieurs minutes de combat il avait abimé cette chose mais c'était insuffisant pour qu'elle meurt définitivement. Il commençait à fatiguer cette chose le faisait reculer inlassablement. Il était devant la hutte de Gonk, il commençait à être blessé.

-"Non tu ne m'auras pas, je ne laisserais pas Lirlelie seule..."
- Eh eh, fit cette horrible chose voutée, avec le visage toujours caché par ce capuchon gris et pourrit, elle releva la tête, tu dois mourrir je dois changer de corps celui là a pourrit et tu es le seul corps compatible...

-"Non! Non! Non! ça se peut pas...,il se mit à pleurer car c'était le corps de son père qui abritait la créature, je vais te mettre en bouillie , hurla t'il de rage.

Il le tapa encore et encore mais ses attaques ne lui faisaient rien

-Tu ne peux pas me tuer!!!
-Non mais je peux te bruler!!! Aussitôt dit aussitôt fait, il projeta 3boules de feu puis s'effondra de fatigue.

Quand il revint à lui un tas de cendres se trouvait à la place du monstre, il restait juste une jambe qu'il envoya par magie à Kaldrass pour finir sa quête puis il retourna chez lui heureux. Mais il se retrouva devant un blocus de cartellois qu'il essaya de contourner mais un guerrier plus fort qu'hippolyte le débusqua mais le guerrier n'appela pas les autres il voulait le tuer tout seul...
Hippolyte était trop fatigué il s'apprêtait à mourir, couvert de sang et de séquelles quand il entendu dans sa tête sa douce qui lui disait qu'elle l'aimait et qu'elle ne pourrait jamais arrêter de l'aimer suite à ceci il dit au guerrier:

Pousses toi de mon chemin au tu vas mourir.

Le guerrier commença à rire mais il n'eut pas le temps de finir, trop tard Hippolyte avait bandé son esprit et il était mort sans bruit. Hippolyte repartit il savait que sa douce était proche et il avait hâte de la revoir.

Repliée sur elle même Lirlelie pleurait encore et encore. le temps passait et elle désesperait, jamais elle ne pourrait le revoir. Jamais, jamais, jamais ...
Elle repensa à ce que lui avait écrit hippo, ils se ressemblaient tellement sur certains points ... lui aussi avait perdu la personne qu'il aimait et lui aussi avait mal tourné après. Elle aussi lui devait la vérité, toute la vérité.
Pendant qu'elle réféchissait, il lui sembla entendre sa voix, elle devait délirer. Elle ne put pourtant s'empêcher de relever la tête.

Au tout début elle ne vit rien puis soudain hippo surgit de Gonk. Eboulie par le soleil, Lirlelie pensait que ce n'était que son imagination, mais il semblait blessé, presque mort. Que lui était-il arrivé ? Elle ne le savait pas.

La guerrière courut en direction de son bien-aimé, lorsqu'elle arriva, il s'effondrait presque de douleur. Elle chercha alors dans son sac des feuilles de chamala. Il semblait malheureusement qu'elle n'en ai plus. Ainsi elle devrait contempler hippo mourir sous ses yeux. Lirlelie ne laissa pas le désespoir s'emparer d'elle, elle retourna son sac, le vida par terre, elle devait avoir quelque chose, au moins une potion. La jeune elfe avait les compétences d'empoisonner, faire souffrir ou halluciner n'importe qui avec quelques herbes, mais elle ne savait pas composer de remèdes, elle n'était pas moine.
Elle fit s'asseoir hippo et s'assit à son tour se penchant sur ses affaires, trouvant enfin une ridicule feuille de chamalla, celà devrait suffire. Elle lui donna et se rappella qu'elle avait appris un sort de soin, elle ne s'en servait jamais et n'avait que très peu d'énergie. La guerrière soigna du mieux qu'elle le put hippo, se vidant de toute son énergie magique.

Lirlelie vit que son âme soeur s'en sortirait, soulagée elle l'étreignit, tellement heureuse de le revoir. Elle se remit à pleurer, s'abandonnant à son chagrin, mêlé de bonheur.

Depuis le début de cette guerre, n'importe quelle guerre, la mort avait emporté tant de personnes avec elle ... Lirlelie ne lui laisserait pas hippo, jamais tant qu'elle même serait encore là ...

Hippolyte était assis dos à un arbre, il avait mal partout mais il était heureux il était au près de sa douce. Il ouvrit les yeux et la vit chercher quelques choses dans sa bourse il se demandait ce que ça pouvait être mais ça devait être important pour qu'elle le cherche avec tant d'énergie... Il se rendormit et rêva d'elle. Il se sentit un peu moins endolorie au bout d'un moment, il put réouvrir ses yeux et regarder sa douce, il se mit à lui sourire il avait enfin l'énergie nécessaire pour le faire. Il l'a vit utiliser un sort et il se demanda si elle était toujours allergique à la magie. Il se rendormit doucement puis se réveilla de nouveau car il entendait des pleures et vu que c'était sa chère et tendre qui pleurait. Il tendit la main dans sa direction et lui essuya les larmes du bout du pouce. Puis lui dit entre deux souffles:
"-Pourquoi... tu ...pleures? C'était ridicule mais il ne comprenait pas tout et c'était la seule question qui lui était venu à l'esprit. Il reprit:

"-Tu sais que je t'aime t'as pas à t'inquiéter des mes sentiments pour toi... Il lui sourit il était bien avec elle.