Justicière ... un métier pas si facile

Arwana rentra tôt à la citadelle, elle avait l'esprit tourmentée.
Dès son arrivé, dans la cours de la forteresse, elle emmena Kïnsayl à l'écurie, le dessela rapidement, lui passa un peu de paille sur le dos et lui remplit son sceau d'avoine, elle ne s'attarda pas, ce qui était rare.
Le pas lourd, elle se traina jusqu'à l'auberge. Se servit un bon verre d'Absynthe et alla s'installa à une petite table ronde, sur celle-ci elle déposa une petite bourse en cuir remplit de pièces d'or, et à côté son arc.

Plongé dans ses pensées, elle se remémora ce qu'il s'était passé quelques jours auparavent, lorsqu'elle avait fait la connaissance d'un chasseur de prime dans le sous sol doré de l'auberge de fuisserage.

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L'archère se rendait alors à son coffre, pour y déposait un vieil arc encore en état, qui pourrait peut-être servir à quelqu'un ... plus tard.
Lorsqu'elle aperçut adossé au mur, un homme qu'elle n'avait jamais vu, Arwana était un peu irrité, car une personne malveillant, lui avait piqué ses sous pendant qu'elle combattait quelques esprits des ruines de Borgovil.
Et cet homme la fixait un sourire en coin, cela l'agaça au plus haut point, et elle se précipita sur l'étranger.

- Peut-on savoir ce qui vous amuses !!?

- Eh bien, jeune dame .. je vous vois là vous semblez être une honnête personne, mais le monde semble s'acharner sur votre bonheur.

Arwana le fixa indécise, partagé entre l'idée de l'ignorer et celle de lui déballer son sac.
Finalement elle repris.

- Tout le monde à ces mauvais moments non ? La journée en fut pas des meilleurs, honnetes ou non nous y avons tous droits !!

- Oh vous croyez vraiment, ne pensait vous pas au fond de vous que les voleurs, les assassins s'en sortent toujours à trop bon compte, on ne peut rien contre eux, a part les tuer ou les voler .. et guérir le mal par le mal n'as jamais fait avancer les choses n'est-ce pas ?

Il avait frapper juste, elle le pensais effectivement mais ... où voulais-t-il en venir ?
Voyant la confusion de la dame, l'étranger continua.

- Et si je vous disez, qu'il ya un moyen, un moyen de punir ces malfaiteurs, d'obtenir réparation de ce fait, et tout cela sans braver d'interdits et sans vous salir les mains ?
Un moyen honnête ...

- Et bien .. je ne sais pas, il est vrai que parfois, je fus à deux doigts de commettre des actions qui aurait été à blamer afin de me sentir mieux et de punier ceux qui agissaient mal. Mais bon je n'aime pas trop vos magouilles ..

- Mes magouilles ?? Oh non jeune dame, je ne suis pas de cette espèce là, je suis justicier, j'aide les personnes aux intentions nobles, à devenir ce qui feront d'eux un accomplissement dans leurs actes de bonté, des chasseur de primes !!
Grâce à eux, grace à vous peut-être, le monde sera débarassé de la vermine car ceux si seront puni à juste titre pour leur méfait ... je vous demande une seule chose, voulez vous être de ceux qui amélioreront le monde ?

- Euh .. oui oui .. mais .

Mais point de mais ici, la jeune femme fut entrainé dans une salle secrète, où en moins de temps qu'il nefaut pour le dire, on lui appris tout sur le métier de chasseur de prime, on lui offris un signe de son appartenance au clan des justiciers, et le matériel nécessaire à sa nouvelle compétence.

Tout cela avait surpris Arwana, elle ressortie de là fière et désireuse de faire respecter la loi ... rien ne l'arreterais en si bon chemin se disait-elle, elle alla voir un représentant qui lui offrit quelques contrats de têtes mises à prix, elle les accepta immédiatement, et partie en quête de justice.

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L'or était sa récompense, pour avoir fait respecter la justice, mais maintenant que cela était fait, elle doutait.
Quand les gardes de Fangelice, avaient pris le relais sur le guerrier qu'elle avait capturé, les cris de celui-ci et ses efforts pour se libérer de l'étreinte des hommes de lois, lui avait brisé le coeur, oui ce guerrier avait surement faire de nombreux tord pour que sa tête soit mise à prix ... et à ce prix en plus.
Mais, qu'avait-elle fait de bien, que valait-elle pour se permettre de juger de son avenir, n'aurait-elle pas plutôt du l'aider a devenir meilleur que de l'envoyer en cellule ?
Ces questions la hantait, et alors qu'elle sirotait son verre, elle ne s'aperçut pas que d'une voix faible, elle les poser à qui voudrais lui répondre.